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Le Road-movie, deux romans "sur la route"

Dernière mise à jour : 2 févr. 2021

Le Road-movie est un genre pessimiste et qui se termine généralement mal.



Une fois n'est pas coutume, je souhaitais vous présenter dans cette catégorie, un roman hilarant du début à la fin. Allan Karlsson, artificier de génie qui a changé l'Histoire mondiale, s'enfuit de sa maison de retraite le jour de ses 100 ans. Ainsi commence un road-trip rocambolesque et meurtrier sur les routes de Suède, en parallèle duquel on nous raconte le destin hors du commun d'Allan qui a cottoyé les grands de ce monde.

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson narre la cavale improbable d'un vieillard en charantaises et accomplit l'incroyable exploit de nous faire sourire presqu'à chaque phrase.

Ce roman nous fait voyager à travers le monde et nous parle de liberté, tout en revisitant 100 années d'Histoire d'une manière délicieusement loufoque, qui n'est pas sans rappeler Forest Gump.


Trop sérieux, s'abstenir !


Quatrième de couverture :

Franchement, qui a envie de fêter son centième anniversaire dans une maison de retraite en compagnie de vieux séniles, de l'adjoint au maire et de la presse locale ?

Allan Karlsson, chaussé de ses plus belles charentaises, a donc décidé de prendre la tangente. Et, une chose en entraînant une autre, notre fringant centenaire se retrouve à trimballer une valise contenant 50 millions de couronnes dérobée – presque par inadvertance – à un membre de gang. S'engage une cavale arthritique qui le conduira à un vieux kleptomane, un vendeur de saucisses surdiplômé et une éléphante prénommée Sonja...



La liberté, thème fort également de Nous rêvions juste de liberté de Henry Loevenbruck. Ceux qui me connaissent savent déjà que je considère ce roman comme la plus belle oeuvre qu'il m'ait été donné de lire. Pourquoi ?

Pour être honnête, le sujet ne m'emballait pas : les motos, les bikers...je n'y connaissais rien et cela ne m'intéressait pas. Ce sont les nombreuses critiques élogieuses qui m'ont poussée à tenter la lecture de quelques pages, sans conviction, pour voir.

Contre toute attente, la magie a opéré immédiatement, dès les premières phrases. Le narrateur, Bohem, nous embarque sur sa moto sur les routes des Etats-Unis. Il écrit comme il parle l'histoire de sa vie. Avec un style apparemment naïf, il nous dit avec ses mots simples toute la complexité de la vie. Dans sa bouche, tout devient beau et poétique, tout est réflexion profonde et philosophique. Il nous parle d'amitié, de fraternité, d'éthique, de confiance et de loyauté. Il nous parle de souffrance, de trahison, de délinquance, de drogue et de la mort. Il nous parle de tout ce que la vie nous offre de plus beau et de plus laid.


Une déferlante d'émotions, de joie, de larmes , de rage nous submerge. Bohem devient la figure emblématique d'une jeunesse qui refuse de renoncer à ses rêves. Une énorme claque ! Il faut longtemps pour se remettre de ce roman, si un jour on s'en remet


Quatrième de couverture :

«Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.» Ce rêve, la bande d'Hugo va l'exaucer en fuyant la petite ville de Providence pour traverser le pays à moto. Ensemble, ils vont former un clan où l'indépendance et l'amitié règnent en maîtres. Ensemble ils vont, pour le meilleur et pour le pire, découvrir que la liberté se paie cher. Nous rêvions juste de liberté réussit le tour de force d'être à la fois un roman initiatique, une fable sur l'amitié en même temps que le récit d'une aventure. Avec ce livre d'un nouveau genre, Henri Loevenbruck met toute la vitalité de son écriture au service de ce road-movie fraternel et exalté.




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